communiqué de presse PS, Les Verts, PC, PRG

Publié le par verts bergerac

Bergerac, le 21 Mars 2006

 

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Le Député-Maire Daniel Garrigue ne manque pas de souffle : affirmer que la manifestation anti-CPE de samedi était « squelettique » alors que plus de 500 personnes défilaient dans les rues de Bergerac, est un acte de pure mauvaise foi. Affirmer que « ceux qui font le plus de bruit sont les moins concernés », c’est aussi de la provocation. Même si le CPE ne s’adresse qu’aux moins de 26 ans, tous les citoyens sont concernés. C’est le caractère universel de la loi, socle de la citoyenneté, Monsieur le Député !!!


On attendrait plutôt d’un député qu’il reconnaisse que le CPE pose problème à la majorité des citoyens, qu’il prône la suspension d’une telle mesure pour entamer un véritable dialogue avec la jeunesse, ses représentants, les organisations syndicales et les élus de la nation pour construire une véritable politique de l'emploi...


Au lieu de cela, Daniel Garrigue préfère, comme à son habitude, tête baissée, piquer une grosse colère, dénigrer ceux qui osent le contredire et organiser des réunions en catimini de crainte de la contradiction. Aucun Bergeracois n’est dupe : plus Daniel Garrigue élève la voix, plus il est en situation de fragilité politique.


A force de créer le désordre social avec des mesures telles que le CPE, l’UMP récolte ce qu’elle a semé : l’opposition de la majorité des citoyens qui, légitimement, refusent cette logique de précarisation généralisée.
Au final, le seul « squelette » à bannir, c’est la politique du gouvernement Villepin et Sarkozy.

 

Parti Socialiste, Les Verts, Parti Communiste, Parti Radical de Gauche


 

ci dessous l'article de Sud Ouest  du 21 mars 2006

 BERGERAC. -- Plus de 200 personnes étaient hier soir à une réunion publique

Daniel Garrigue mobilise les pro-CPE

: Isabelle Sarran


Il y avait bien sûr des militants UMP. Bien sûr aussi une bonne partie de la majorité municipale bergeracoise. Mais il y avait aussi des maires, des personnes n'appartenant à aucun parti, et des chefs d'entreprises. Hier soir, la Maison des syndicats de Bergerac était pleine à craquer : plus de 200 personnes étaient venues écouter le député-maire animer une réunion publique organisée en quelques jours via le bouche à oreille et divers réseaux, politiques ou professionnels. Au-delà d'un vibrant plaidoyer pour le CPE, au nom des « nécessaires réformes », Daniel Garrigue a lancé un mot d'ordre avec force : « Mobilisons-nous ! » « Il a fallu des semaines pour que la gauche arrive à rameuter les jeunes. Quand on voit la manifestation squelettique de samedi. La mobilisation de ce soir (ndlr : hier) n'a pas été préparée durant des semaines. Nous devons montrer que nous aussi pouvons et voulons nous faire entendre. Nous ne laisserons pas le monopole de l'expression à une partie de la nation. D'autant que les gens qui font le plus de bruit sont ceux qui sont le moins concernés. » Quelques « A Paris ! » lancés depuis la salle ponctuaient l'intervention de l'élu, épaulé par Marc Léturgie, son adjoint UDF. « J'appartiens à la majorité de droite. Même si François Bayrou n'a pas voté le CPE, lui comme moi sommes respectueux de la démocratie. Cette loi a été votée. Moi le CPE, j'ai envie d'essayer. » Une chef d'entreprise, un avocat, un étudiant, un militant d'extrême-droite ont exprimé leur volonté de se mobiliser. « Ils focalisent sur le licenciement. Mais un employeur n'a pas vocation à licencier », a lancé la chef d'entreprise. « Le CPE est un formidable élan vers la formation. » Exalté, Daniel Garrigue a annoncé qu'il ferait part dès ce matin à ses collègues UMP de l'Assemblée et au gouvernement de la mobilisation bergeracoise : « C'est peut-être le début de quelque chose d'important dans le pays. » La salle a applaudi.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
Y
y'a même les jeunesses UMPistes qui collent des affiches pour promouvoir le CPE.
Répondre