l' insertion en mal de subventions municipales

Publié le par lionel Frel

L'APSPAT (L'association pour la promotion sociale par les activités techniques) a été créée il y a 3 ans. Elle assure l'entretien et la location de véhicules 2 roues à destination de personnes en difficulté pour leur permettre de se rendre à un entretien ou à leur activité professionnelle (ou simplement pour leur redonner de la mobilité), la réparation de véhicules de particulier pour un public similaire. Elle a aussi un rôle important en matière d'insertion par l'accueil de stagiaire et d'aide mécanicien.
Une telle démarche, devrait être soutenue activement. Or, à la lecture de SUD OUEST du 25 10 2006 (voir sur le site de SO ou un extrait ci-dessous), on apprend que cette association ne touche plus de subventions de la villel de Bergerac.
Pourtant, quand il s'agit de verser des subventions illégales à Ryanair ou pour payer les vigiles des zones industrielles, D Garrigue sait ouvrir le robinet de l'argent public en grand.

article de SO du 25 10 2006 ci dessous  :
Il y a trois ans presque jour pour jour ouvrait l'atelier d'insertion par l'activité mécanique, dans des locaux sous-loués à l'ADOSL, sur la route de Prigonrieux. Au moment de fêter cet anniversaire, les responsables de l'association qui gère l'atelier, l'association pour la promotion sociale par les activités techniques (APSPAT), s'inquiètent pour l'avenir. « C'est la course permanente aux subventions », soupire Jacques Desmoulin, le président. « Nous sommes financés à plus de 95 % par le Conseil général, dans le cadre du Fonds départemental d'insertion, c'est-à-dire si nous nous adressons aux RMIstes. Le Département accepte l'ouverture à d'autres publics seulement si nous avons d'autres financeurs. Nous avons quelques financements de la Région et de la MSA. Mais cette année par exemple nous n'avons eu aucune subvention de la Ville de Bergerac, malgré notre demande. Pourtant plus de 50 % de nos bénéficiaires viennent de Bergerac, et nous sommes dépassés par la demande. »


Mobilité. Première action de l'atelier : la location, à prix très réduits, de deux-roues, des mobylettes essentiellement, à des personnes en difficultés qui ont besoin de se déplacer pour aller travailler ou passer un entretien. L'atelier dispose pour l'instant d'un parc de trente mobylettes (lire par ailleurs), qui peuvent être louées entre un jour et trois ou quatre mois. Un système de location/vente existe aussi. Et une voiture peut également être louée, pour un maximum de 15 jours. « Les gens viennent sur la prescription d'une assistante sociale, de la Mission locale, de l'ANPE, d'une association caritative, d'une association d'insertion, etc... », explique Philippe Chassagnole, qui coordonne le fonctionnement de l'atelier. Les véhicules sont bien sûr assurés, et loués avec un casque et un antivol. Depuis 2003 il y a eu plus de 260 mises à disposition.

Deuxième action : la réparation à moindre coût des voitures ou des deux-roues des personnes en difficultés. « Elles achètent les pièces nécessaires, nous les amènent, et nous réparons leurs véhicules sans rien leur faire payer », raconte Philippe Chassagnole. « En général ce sont des gens qui ont de vieilles voitures, dont les réparations coûtent vite cher. » En trois ans, il y a eu plus de 350 réparations de voitures, et une centaine de réparations de deux-roues.


Aide au permis. Troisième action : l'aide à l'insertion professionnelle. Trois aides mécaniciens sont employés dans le garage (en plus des deux responsables d'atelier), dans le cadre d'une démarche d'insertion. Des stagiaires viennent aussi augmenter l'effectif.
A terme l'association voudrait aussi, en collaboration avec une ou des auto-écoles, mettre en place un suivi pour les personnes en difficultés qui passent leur permis : histoire d'optimiser les cours qu'elles suivent, et de leur donner le maximum de chances de réussir l'examen du premier coup, sans avoir à repayer des leçons.
Contact : 05.53.57.16.73, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30.

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